En raison de l’épuisement d’une grande partie de ses réserves en carburant, plusieurs voyages de la Sncft auraient été annulés récemment. Ces perturbations concernent non seulement les grandes lignes mais aussi les trains de marchandises ou de phosphate
Selon le secrétaire général de la Fédération générale des chemins de fer tunisiens relevant de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), la Société nationale des chemins de fer tunisiens (Sncft) connaît un «précédent dangereux dans son histoire». En effet, depuis vendredi dernier, cette entreprise ne dispose plus des quantités de carburant nécessaires pour faire fonctionner ses trains. Particulièrement ceux qui desservent les régions de l’intérieur.
C’est, donc, en raison de l’épuisement d’une grande partie de ses réserves en carburant que plusieurs voyages auraient été annulés, récemment. Ces perturbations concernent non seulement les grandes lignes mais, aussi, les trains de marchandise ou de phosphate.
Les réserves qui atteignent les 32.000 litres/jour ont été réduites à environ 4.000 litres. Ce qui a obligé les agents à transborder le contenu de certains trains vers le réservoir d’autres trains pour assurer leur fonctionnement et garantir un trafic minimum.
Pour ce responsable syndical, la situation s’expliquerait par une politique qui vise à marginaliser la Sncft afin de la céder au secteur privé ». À preuve, le gouvernement n’aurait pris aucune mesure pour résoudre ce grave problème.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le Pdg de la Sncft a précisé que le problème a été surmonté, ce lundi, grâce à des livraisons de quantité de gas-oil par la Société nationale de distribution de pétrole (Sndp-Agil). La pénurie constatée à la Sncft serait, finalement, due à un manque dans l’approvisionnement par la Sndp. Celle-ci manquerait de réserves et se contente de répartir les quantités dont elle dispose sur ses différents clients.
Actuellement, la Société des chemins de fer aurait surmonté cette pénurie puisqu’elle a reçu les quantités suffisantes de carburant.
Ceci n’empêchera pas les syndicalistes de rester vigilants en signifiant leur mécontentement par des mouvements de protestation au cas où cette question n’aurait pas été tranchée.
